L’incontinence à l’effort
Symptômes : perte d’urine en jet, sans ressentir le besoin d’uriner.
Conditions de survenue :
- déclenchée par un effort : toux, marche, rire, éternuement,
- ne survient jamais au repos.
Cause : liée à une déficience du sphincter urinaire.
Exemple : post-prostatectomie
L’incontinence par urgenturie (vessie hyperactive ou instabilité vésicale)
Symptômes : envie soudaine et brutale d’uriner, impossible à contrôler, ne laissant pas le temps d’arriver aux toilettes.
Conditions de survenue : survient le jour et la nuit.
Cause : liée à une vessie irritable ou hyperactive → contractions inappropriées.
Exemples : post-radiothérapie prostate/pelvienne, lésion du système nerveux (lésion médullaire, SEP, AVC, Parkinson), vieillissement, infection urinaire.
L’incontinence urinaire mixte
Il s'agit d'une association de l’incontinence à l’effort et de l’incontinence par urgenturie.
L’incontinence par regorgement = pseudo-incontinence
Conditions de survenue : modes de présentation variés > fuites à l’effort ou en goutte à goutte permanent ou par urgenturie.
Cause :
- liée à un obstacle : adénome de la prostate → vessie de lutte
- ou d’origine neurologique : lésion de la moelle épinière → dyssynergie
Témoin d’une rétention (= à rechercher devant toute fuite) :
- examen clinique → globe vésical
- échographie vésicale post-mictionnelle → résidu